
Pour cette nouvelle sortie Grimpe 13 du mois de février, direction les falaises des Corbières !
Pour ce séjour, l’équipe triée sur le volet se compose de Céline, organisatrice hors pair qui surveille d’un œil attentif que personne ne manque de rien. Matthieu, 2nd organisateur en chef et pilote de rallye des Corbières à ses heures perdues. Sigrine, qui attire les jeunes à coup de « mon Lapin » pour partager sa gamelle favorite à la pause dej: le taboulé gravillon. Hubert, pour qui sa passion pour l’escalade se retrouve jusque dans sa cuisine : des congolais en forme de montagne. Jacqueline, pour qui le télétravail entre deux voies n’a plus de secret. Justine, la fan insatiable des débats de manips de fin de voies. Madeline, qui ne lâche pas son sourire et persévère dans la grimpe malgré ses mains dont les extrémités ressemblent désormais davantage à des steaks qu’à des doigts. Paul alias Bernie, qui a englouti à lui seul la moitié des plats préparés. Alexandre alias Cauchy, le diesel de l’équipe qui a fini par voler sur des 6b et Paul alias Pote Paul, qui vous rédige ce billet.
Après un départ aux aurores et un trajet en train chaotique, loin de nous l’idée d’aller se reposer au gîte une fois arrivés à Perpignan. Réchauffés par un soleil qui illumine ce ciel bleu réconfortant, nous fonçons vers les falaises pour une première après-midi de grimpe endiablée. Super secteur que celui des Abeilles à Opoul Perillos, ça commence fort pour l’équipe ! A la fin d’après-midi, nous roulons gaiement vers la Belle Auriole, magnifique gîte niché au beau milieu du massif des Corbières. Logé dans ce corps de ferme aux multiples activités, ce cocon promet de grands banquets et de bons repos mérités. Ça ne loupe pas, premier soir, premier festin d’une longue série, suivi d’une longue nuit !
Puis les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Certains avec un soleil éblouissant accompagné d’un vent à faire décoller les plus légers. Il nous faut alors nous réfugier dans les secteurs abrités. D’autres jours avec un temps couvert voir pluvieux. Il nous faut alors puiser dans notre motivation intérieure (ou tout simplement suivre Hubert) pour finalement toujours arriver à se faire plaisir sur les voies que nous offre cette région truffée de secteurs bien diversifiés.

Les binômes de grimpe changent tous les jours et les niveaux se complètent et s’apportent mutuellement tout au long du séjour : le grimpeur aguerri conseille le débutant, le grand fonce tandis que le moins grand trouve des astuces, les motivés poussent les hésitants, bref tout le monde prend plaisir !
« Gratounette », « rapeuse directe », « dièdre rapeux », c’est les membres et les doigts endoloris mais le cœur plein que nos 10 équipiers finissent ces 5 jours hors du temps. De la grimpe, bien sûr, mais aussi des dizaines de demis tours en voitures pour trouver les secteurs, des repas plus délicieux les uns que les autres, de long débats sur les manips autorisées ou non, de grandes histoires de voyage au coin du feu, et j’en passe.
Alors merci à Grimpe 13 d’exister, merci à tous ceux qui le font vivre, et merci à Céline et Matthieu pour nous avoir concocté un si beau séjour !
✍️ Paul

