Récits des sorties

Virée en mode planeur dans le Beaufortain

Tout commence en profondeur dans les sous-sols du métro parisien, avec une paire de ski sous le bras, des chaussures autour du cou et des pardons par-ci par-là, quand on en shoote un dans les couloirs…

Passage obligé avant de s’élever dans les hauteurs et s’enivrer de l’air frais des cimes ! 

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Compte-rendu El Chorro du 25 octobre au 5 novembre Sortie interclub (G13/Roc14) avec 14 participants

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En arrivant en Andalousie, le soleil nous accueille chaleureusement et nous nous dirigeons vers El Chorro où les falaises nous éblouissent (et plus encore !). Nous prenons nos marques dans le gite, qui était un véritable melting pot avec de nombreuses nationalités spéciale dédicace à nos amis belges flamands pour leur gentillesse et leur bonne cuisine.

L’endroit était très sympa : on a fait de la mule, du tourisme, on a mangé des tapas, on a dansé (Reinhard, Cécile et Vincent #Shakira étaient les rois du dancefloor !), on a fait de la piscine, des massages…

Et on a quand même grimpé, l’équipe de propagande de la grande voie a beaucoup œuvré. Révision des manips le premier jour et c’est parti pour une bonne semaine de grimpe (attention dans le 5a, ça sent la chute !). On a fait des voies magnifiques jusqu’à 12 longueurs (bravo Sigrine !), le rocher était splendide : dalle, fissures, dièdre, dévers, grotte (très jolie !), on a eu une escalade très variée. Les vautours accompagnaient nos pérégrinations, les amateurs d’ornithologies auraient été heureux.

 

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Décollage avec deux "ll " pour mieux voler!!!

Jeudi 28 septembre au soir le verdict tombe: la sortie escalade-parapente prévue de longue date est compromise par la météo…

La déception s’évanouit vite à la perspective d’un changement de programme et de site qui nous permettrait tout de même de décoller du sol. Vite, on se réorganise dans les voitures et les plus motivés confirment leur participation à la journée parapente au Havre : l’escalade sera donc pour une prochaine fois.

Arrivés sur place, les novices (entendez les grimpeurs non parapentistes) sont surpris par la puissance du vent, du haut de cette falaise (que nous considérons en général du bas pour notre part) : nous assistons à un bref conciliabule technique sur les conditions météo et sur le lieu le plus favorable pour décoller : la décision est prise de descendre en contrebas, à l’abri du vent, là où s’élancent déjà d’autres parapentistes.

Nous sommes à peine descendus de voiture qu’un parapentiste rate son atterrissage et roule lourdement sur la pelouse : à quelques mètres de nous…une belle frayeur qui refroidit (un peu) notre ardeur. Heureusement le jeune homme n’a « qu’un » bras cassé et attend vaillamment les secours…

C’est là que Sylvain me regarde et me lance avec un sourire : « on y va ! On s’équipe !? »

Parapente

Ni une ni deux, je le suis pour décharger le biplace du coffre et installer le matériel sur la pelouse qui nous servira de piste de décollage. Un casque, un baudrier, jusque-là je suis en terrain connu. Les copains nous entourent, vérifient mon équipement, rassurent, expliquent, blaguent et détendent l’atmosphère : c’est vraiment chouette d’être aussi bien accompagnée !

Première tentative de décollage : mon rôle est simple, je dois juste avancer droit devant même si je me sens entrainée vers l’arrière : d’ailleurs, je suis aidée par Florent qui me tient par le baudrier ; c’est déstabilisant car je ne vois pas mon pilote, Sylvain qui se trouve dos à moi, un peu sur le côté pour pouvoir gonfler la voile ; je décolle en effet mais vers l’arrière, complètement à l’horizontal pendant quelques secondes ! C’est pas grave on recommence : ça y est la voile est gonflée, magnifique au-dessus de nos têtes ; nous sommes toujours au sol et là je dois avancer vers le bord de la falaise, vers le vide… (j’aurais préféré être derrière !), mais tout se fait en douceur : je frôle quelques herbes folles et nous prenons progressivement de l’altitude : décollage réussi ! Merci pilote !

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Une fois là-haut je profite du beau paysage : la mer en dessous, la plage et les copains restés au sol qui nous font des signes ; Sylvain me rassure et m’explique le parcours que l’on va faire ; mais peu à peu le mal de l’air se fait un peu sentir (c’est normal a priori) et je demande à Sylvain de prévoir un atterrissage plus tôt que prévu… Pas facile de se poser sur une petite pelouse avec tous les parapentistes qui s’entrainent à gonfler leur voile… mais je suis entre les mains d’un pro qui nous pose en douceur sur le sol.

Je reprends peu à peu mes esprits et encourage les copains grimpeurs à se lancer.

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D’autres pilotes  prennent leur envol en monoplace ou en biplace et font partager leur passion aux novices que nous sommes… il faut voir les yeux qui brillent à l’atterrissage !

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Un atelier gonflage de voile est organisé : nous suivons les conseils d’Elodie et d’autres parapentistes pour tenter de soulever la voile (42 m2 tout de même pour les plus grandes !)au-dessus de nos têtes et la stabiliser : ça n’est pas facile car au moindre mouvement de bras ou de vent contraire, elle

s’abat sur le sol et il faut recommencer ; et puis il ne faut pas se laisser entrainer, car c’est une chose que de décoller du sol…mais nous n’avons pas appris à atterrir !

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La journée se termine bientôt ; avant de rentrer nous invitons nos amis parapentistes à boire un verre pour les remercier : nous sommes touchés par leur générosité et impressionnés par leur assurance en toutes circonstances : encore merci à eux pour ce merveilleux moment et cette expérience unique.

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Un week end à Annot, aka moment de masochisme en plein air

Jeudi 28 septembre, une bande de joyeux lurons prend le train pour Aix-en-Provence, direction finale Annot. Annot, c'est le paradis de la fissure et de l'escalade dite traditionnelle, comprendre sur coinceurs (ie la falaise n'est pas équipée, pour les néophytes).

L'escalade a déjà ce petit côté masochiste : on a parfois - ou souvent - peur de tomber, on a mal au bras à la reprise dès qu'on arrête de grimper quelques semaines... Mais l'escalade en fissure transcende ce côté masochiste pour l'amener à son apogée ! :-p

Récit d'un week end atypique.

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